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Dans la région de Natitingou (chef-lieu du Département de l’Atacora), les pertes de produits agricoles et maraîchers tels que la mangue, la pomme de cajou et le raisin d’Afrique sont très importantes. Les productions sont abondantes mais sont souvent perdues ou non valorisées du fait d’un manque d’outils et de formations pour assurer la transformation. Ces pertes post-récolte constituent un problème majeur pour les petits producteurs qui peuvent être contraints de céder leur production très périssable à des prix dérisoires.
Les femmes, en charge des tâches du foyers et des travaux des champs, se réunissent sous forme de groupements pour développer quelques activités économiques (étuvage de riz, production de beurre de karité, fabrication de fromage de soja). Elles manquent cependant de moyens financiers, matériels et logistiques.
Kocali Food, entreprise sociale située à Natitingou, se mobilise pour la promotion des produits agroalimentaires locaux, la réduction de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté. Elle développe activement son volet de transformation et produit notamment des jus de fruits (mangue, baobab, tamarin) commercialisés sous la marque « Yérika ». L’entreprise souhaite développer une nouvelle gamme de produits, les fruits séchés, en créant une chaîne de valeur : les groupements féminins, situés en zone rurale tout près des lieux de récoltes, seraient responsables de la production de fruits séchés et l’entreprise Kocali Food, proche des consommateurs, assurerait le conditionnement et la commercialisation.
BISS travaille déjà sur l’utilisation de l’énergie solaire pour la valorisation des produits agroalimentaires au Maroc et en Bolivie. Fort de ses expériences, l’association envisage de répliquer ses actions visant le développement d’activités génératrices de revenus autour du séchage solaire, tout en s’appuyant sur une dynamique d’acteurs locaux installés.
La rencontre entre Kocali Food et BISS a permis de faire converger des préoccupations communes et la formalisation d’un projet collaboratif est en cours de réflexion.
mardi 9 octobre 2018 | Afrique > Bénin | 4 documents
Depuis le début de l’année 2018, le projet en Guinée est entré dans une nouvelle phase visant à développer une filière locale de production et de commercialisation de CHRE. L’objectif est de produire et vendre 17 000 CHRE d’ici 2020. Pour atteindre ce résultat, le projet prévoit de diversifier la gamme d’outils proposée depuis le début du projet en 2010 et d’assurer l’autonomie du projet dans la production et commercialisation de cette gamme d’outils.
Afin d’avoir une meilleure compréhension du marché de la cuisson en Basse-Guinée, un appel d’offre pour une mission de consulting a été publié sur le site de BISS et de CA-G44. Le consultant aura pour mission d’analyser les éléments suivants : - Les chaînes d’approvisionnement, de production et de commercialisation des différents outils de cuisson disponibles en Basse-Guinée - Les attentes et les comportements des clients sur le marché de la cuisson - Les conditions de positionnement des outils de cuisson développés par le projet COFIFAM dans le marché local
Le début de cette étude filière est prévu le 1er octobre 2018 pour une remise du rapport complet le 20 décembre 2018. Les résultats de cette étude pourront être exploités par le groupe de travail de BISS en charge de la diversification des outils pour le projet Guinée. Les bénévoles de BISS membres de ce groupe de travail bénéficieront ainsi d’informations utiles sur le marché local guinéen pour développer de nouveaux outils adaptés aux besoins des populations et à un coût abordable.
lundi 10 septembre 2018 | Afrique > Guinée
« Cette mission, dont l’objectif était d’effectuer une mesure des impacts du projet et de définir les perspectives de développement, a été très riche d’apprentissage et de rencontres. Au côté de BISS, Tafarnout était aussi mobilisé par le biais du chef de projet Tarik, des 3 animatrices locales du projet et de son Président.
L’évaluation du projet portait notamment sur 2 aspects : la diffusion de 713 CBE auprès de familles vivant dans des villages isolés et l’accompagnement de 16 coopératives féminines dans la mise en place d’activités de séchage solaire. Nous avons également dédié une partie de la mission aux femmes ayant suivi les cours d’alphabétisation mis en place ces dernières années.
Pour le volet CBE, nous avons eu l’occasion de visiter une trentaine de familles utilisant les CBE dans 3 villages de montagne, situées dans les communes de Ait Blal et Ait Bou Ouli. Les femmes qui nous ont accueilli chez elles nous ont fait découvrir leurs habitudes de vie et surtout de cuisine en répondant à questionnaire conçu pour savoir comment elles utilisent le CBE et ce qui a changé pour elles. L’outil est utilisé tous les jours que ce soit pour cuisiner, chauffer de l’eau, chauffer la maison ou teindre de la laine. 95% des femmes interrogées affirment avoir réduit de manière considérable leur consommation de bois. Les femmes, qui marchent jusqu’à 3 ou 4 heures pour trouver du bois, ont divisé par 2 leur fréquence de collecte grâce au CBE. Elles gagnent du temps et peuvent se consacrer au travail des champs, au tissage de tapis berbère ou aux activités d’une coopérative. De cette façon, elles génèrent quelques revenus supplémentaires. Les femmes observent aussi une diminution de leur dépenses en combustibles (gaz), une réduction des fumées inhalées et un risque de brûlure plus faible autour du CBE. Les impacts du projet sont conséquents au niveau environnemental, économique et social.
En parallèle, nous avons également rencontré 5 groupes de femmes ayant suivi les cours d’alphabétisation dans cette zone et nos discussions m’ont fait prendre conscience de l’impact de ces séances sur la vie des femmes au quotidien. Elles savent à présent lire, écrire, compter mais surtout, elles peuvent suivre la scolarité de leurs enfants, faire des achats seules, comprendre des documents de prévention. Dans le cadre de leur travail à la coopérative, de nouvelles possibilités s’ouvrent à elles : en apprenant à mesurer des longueurs, gérer les stocks, peser des quantités, faire des factures, utiliser un téléphone, etc. elles prennent confiance en elles, deviennent plus autonomes et gagnent ainsi le respect de leur entourage.
D’autre part, le volet séchage solaire a permis la sélection de 16 coopératives aux profils variés et réparties sur plusieurs provinces, celles d’Azilal, Beni Mellal, Rehamna, Al Haouz et El Kelaâ des Sraghna. Notre mission nous a donc conduit dans différentes zones du Maroc pour rencontrer les femmes des coopératives, dirigeantes et adhérentes. Les femmes sont ravies de cet outil qui fonctionne avec une énergie propre et gratuite et simple d’utilisation. Elles ont constaté d’importants changements entre le séchage traditionnel et solaire : le temps de séchage est plus court, les pertes de fruits/légumes sont moindres, la qualité des produits est meilleure (pas de brûlure, pas de poussière, etc). Les productions se diversifient : pomme, tomate, navet, couscous mais aussi noix, amandes, plantes, épices, etc. Les femmes commencent à augmenter leurs revenus mais ce n’est pas sans rencontrer de difficultés : les réseaux de vente sont difficiles à mettre en place, surtout sans l’obtention de certaines autorisations, sans oublier que les hommes sont parfois réticents à l’implication des femmes dans les coopératives.
Nous envisageons donc de poursuivre notre accompagnement des coopératives en se concentrant sur la commercialisation des produits et le renforcement organisationnel. Il s’agira à présent de standardiser les productions, de renforcer les capacités des femmes en terme organisationnel, financier et commercial. La deuxième phase du projet devrait permettre d’assurer la durabilité des activités de séchage mises en place.
Notre mission de suivi-évaluation s’est achevée sur l’organisation d’un focus group réunissant les présidentes de coopératives afin d’amorcer la création d’un réseau « femmes entrepreneuses et séchage solaire », l’objectif étant de permettre un partage d’expériences, la mise en place d’un réseau de vente commun et la création d’une marque ou d’un label valorisant l’utilisation de l’énergie solaire.
Les prochaines étapes du projet sont ambitieuses et à la hauteur de la motivation des femmes, ce qui laisse entrevoir une suite de projet dynamique et de nouvelles collaborations. »
Marjorie Launay
Volontaire en Service Civique
Appui au développement et au suivi des programmes internationaux
lundi 10 septembre 2018 | Afrique > Maroc | 9 documents
Depuis 2013, BISS et Tafarnout s’associent pour la diffusion de cuiseurs à bois économes (CBE) pour les ménages et de poêles à bois pour le chauffage dans les écoles des villages ruraux de la Province d’Azilal au Maroc. Des cours d’alphabétisation sont organisés pour les femmes membres de coopératives. Ces femmes, libérées d’une corvée de bois moins pesante, peuvent envisager de développer de nouvelles activités génératrices de revenus : c’est le second volet du projet, qui vise à développer une composante autour du séchage solaire pour les coopératives transformatrices de produits agro-alimentaires.
L’été 2018 marque la fin de la première année du projet financé par la Fondation RAJA, la Ville de Nantes et le Conseil Régional. La mission de suivi-évaluation permettra de réaliser un premier bilan des activités menées, de déterminer si les objectifs fixés ont été atteints et de mesurer les impacts du projet. Elle portera sur les différents volets de l’action : la diffusion de CBE et des poêles à bois, les sessions d’alphabétisation et l’accompagnement des coopératives dans la mise en place d’activités de séchage solaire.
Le chef de projet, les animatrices locales ainsi que le Président de Tafarnout se joindront à l’équipe de BISS pour réaliser ce travail qui s’appuiera notamment sur des enquêtes de terrain et des réunions de travail avec les partenaires du projet.
vendredi 6 juillet 2018 | Afrique > Maroc | 3 documents
Depuis mai 2016, le projet en Guinée est labellisé par la fondation Gold Standard et bénéficie d’une période d’accréditation de 10 ans pendant laquelle chaque tonne de CO2 évitée sur la zone de Kindia/Télimélé génère une unité de crédit carbone. En février 2017, la première enquête de monitoring a permis d’établir l’économie de 3 430 tonnes d’émissions de CO2 au titre de l’année 2015, générant ainsi autant de crédits carbone et ce grâce à la diffusion de 923 Cuiseurs à Bois Economes (CBE).
Les CBE diffusés en Guinée ayant une durée de vie définie à 4 ans dans le cadre de la labellisation Gold Standard, les réductions d’émissions de CO2 permises par les CBE seront comptabilisées sur l’ensemble de leur durée de vie. Les enquêtes de monitoring impliquent donc d’apprécier les CBE par groupe d’âge en fonction de leur année de diffusion.
La deuxième enquête de monitoring, au titre de l’année 2016, a été effectuée selon cette même logique du 11 au 25 mai 2018 avec nos partenaires Guinée 44 et l’APEK Agriculture, et sous la supervision de Michel Perrin, référent bénévole de BISS pour le projet Guinée. Cette enquête a pris en compte les réductions d’émissions permises par les 923 CBE diffusés en 2015 sur leur deuxième année de vie et par les 1 300 CBE diffusés en 2016 sur leur première année de vie.
L’étape à suivre est la saisie des données collectées lors de l’enquête avant la rédaction du rapport de monitoring destiné à Gold Standard afin d’obtenir la certification des tonnes de CO2 évitées grâce au projet lors de l’année 2016.
Cliquez sur le document si vous souhaitez en savoir plus sur la compensation carbone volontaire
vendredi 1er juin 2018 | Afrique > Guinée
L’objectif de ce projet d’étude était de comprendre comment les paramètres de séchage impactaient la qualité nutritionnelle des produits finis. Il s’agissait donc d’effectuer des tests de séchage indirect dans des conditions similaires à un séchage solaire.
Le projet s’est composé de 2 parties :
1. un travail de recherche bibliographie pour s’imprégner du sujet et mettre en place un protocole de test
2. 4 séances de travaux pratiques pour réaliser des tests et formuler des conclusions sur les paramètres optimales de séchage et sur la qualité des produits séchés.
Les étudiants ont eu à leur disposition 2 séchoirs hybrides prêtés par BISS. Ils se sont concentrés sur le navet et surtout la pomme dont la production annuelle atteint 150.000 tonnes dans la Vallée d’Ait Bouguemez, lieu de déploiement du projet de séchage solaire au Maroc.
A chaque séance de travaux pratiques, les quatre étudiants ont fait varier les paramètres de séchage et ont réalisé différentes mesures : suivi de la masse, de la température, de la teneur en eau, de la texture, de la conservation, etc. Pour compléter ces tests, ils ont également fait appel au laboratoire Upsciences, pour juger de la teneur en vitamine C des produits séchés.
Les principales conclusions de cette étude ont été les suivantes :
la consommation des produits séchés est sans risque pour le consommateur
après 1 mois de conservation, les produits sont sains et sûrs, quelque soit le mode de conservation
les paramètres de séchage ne modifie pas le goût ni la couleur, seulement la texture du produit
une température de séchage basse permet de conserver une partie importante de la vitamine C présente dans la pomme
la durée optimale de séchage est de 48 heures
les tranches de pommes fines sont à privilégier pour un séchage rapide et une texture croquante, plus appréciée des consommateurs
Cette expérience a été riche d’enseignements pour les étudiants qui ont beaucoup apprécié le travail en partenariat avec l’association du fait de l’autonomie dont il disposait et du caractère concret de leurs recherches. Nous les remercions tous les 4 de leur investissement et leur souhaitons une excellente continuation. Nous espérons renouveler dans l’avenir ce type de partenariat étudiant qui constitue une véritable valeur ajoutée pour l’association et qui permet aux jeunes d’être impliqués dans des projets de solidarité internationale.
Retour des étudiants d’ONIRIS dans les locaux de BISS, en présence des salariés et bénévoles investis dans le séchage solaire
vendredi 1er juin 2018 | Afrique > Maroc
Dans cette région aux productions variées, des pertes importantes de récoltes sont constatées, faute de moyens de conservation ou de transformation adéquats, le projet prévoyait l’accompagnement de deux coopératives de la Vallée d’Ait Bouguemez dans la création d’activités de transformation par le séchage solaire.
Afin de renforcer leur autonomie et à améliorer leurs conditions de vie, le projet a permis aux femmes des coopératives de se doter de séchoirs solaires (type coquillage), d’être appuyées dans l’aménagement d’un lieu de production adaptée, ainsi que de participer aux formations nécessaires pour transformer, conserver et commercialiser leurs produits séchés (fruits, légumes, herbes, couscous) .
Au total, 7 coopératives sont aujourd’hui équipées et 6 autres ont été identifiées pour poursuivre le déploiement du projet.
Les formations techniques, initialement réalisées par BISS, sont désormais assurées par les animatrices locales ayant renforcé leurs compétences dans le cadre du projet.
Une équipe de BISS, mènera une mission d’évaluation du 05 au 13 juillet pour apprécier les impacts et approfondir les axes de déploiement du projet.
Formation séchage à la coopérative Taitmatine
vendredi 1er juin 2018 | Afrique > Maroc | 5 documents
Lors de la formation réalisée en Octobre 2017 par Jacques Prevost, bénévole de BISS, les femmes de deux coopératives et les monitrices du projet avaient acquis des connaissances sur les principes de séchage solaire et l’utilisation des séchoirs de type coquillage.
A présent, les monitrices se sont appropriées les techniques et deviennent à leur tour formatrices. Elles assurent la poursuite des formations, organisées par notre partenaire local l’association Tafarnout, et transmettent leurs savoir-faire aux femmes des coopératives nouvellement équipées de séchoirs solaires. La réplication des formations souligne le transfert de compétences entre BISS et ses partenaires marocains. Une belle réussite d’appropriation du projet.
Récemment en déplacement au Maroc, Jacques Prevost a pu rencontrer la dirigeante d’une des coopératives à l’origine du projet. Pendant l’hiver, les conditions météorologiques dans la vallée ont empêché les femmes de poursuivre le séchage des produits. Le mois de mars signe donc la reprise des activités. Les premiers séchoirs, livrés en juillet 2017, continuent d’être utilisés. Les produits séchés, essentiellement des pommes, se sont très facilement vendus ce qui confirme l’existence de débouchés et présage de jolies perspectives pour la suite du projet.
mercredi 11 avril 2018 | Afrique > Maroc | 5 documents
Pour lutter contre la déforestation en Guinée, participer à la gestion durable des ressources en bois et améliorer la qualité de vie des familles, le projet initié en 2009 change d’échelle pour permettre la production et la commercialisation de 17000 cuiseurs à haut rendement énergétique (CHRE) d’usage domestique et professionnel. La création d’un label de qualité et d’une marque consolidera et structurera,dans une deuxième phase, cette filière majoritairement gérée par des femmes de Basse Guinée. Ce projet financé notamment par l’AFD (Agence Française de développement) et la Fondation Albert II de Monaco ( FAIIM) porte le nom de COFIFAM (COnsolidation d’une FIlière de Foyers AMéliorés en République de Guinée).
Le consortium d’ONGs s’est engagé dans une démarche de labellisation carbone, afin d’obtenir le label Gold standard permettant d’accéder à des fonds carbone pour assurer la consolidation et l’autonomisation du programme sur le périmètre de Kindia Télimélé – obtention de la labellisation en juin 2016.
Pour rappel, la compensation carbone volontaire donne la possibilité à des acheteurs (entreprises, collectivités, particuliers) de se procurer des crédits carbone afin de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces crédits carbone sont générés grâce aux réductions d’émissions de GES permises par la diffusion de CBE dans les préfectures de Kindia et Télimélé. Le produit de la vente de ces crédits permettra de cofinancer le projet, garantissant ainsi sa pérennité.
L’année 2017 a également été marquée par une évolution du partenariat entre BISS et CA-G44. Si BISS va continuer de s’investir dans la diffusion et la diversification des CBE, l’association va transférer à CA-G44 les activités liées au monitoring carbone au cours de l’année 2018. CA-G44 aura également la responsabilité d’assurer la commercialisation des crédits carbone générés par le projet.
Une offre de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI) est en cours de diffusée par BISS pour une durée de 33mois. Le ou la volontaire aura la charge notamment d’appuyer le développement de la filière de production-commercialisation de CBE et d’initier la création d’un label pour développer une gamme de foyers améliorés adaptée aux besoins des populations guinéennes. Cette personne aura également la responsabilité d’assurer les échanges avec la Fondation Gold Standard dans le cadre de la labellisation carbone et d’accompagner CA-G44 dans la réalisation du monitoring carbone au cours de l’année 2018.
Pendant ce temps, les bénévoles de BISS travaillent activement afin de développer une nouvelle gamme de CBE plus performants et plus économiques. Le prix de vente des CBE pouvant constituer un frein dans le choix des familles d’acquérir un nouvel outil de cuisson, la commercialisation d’outils plus abordables permettant d’assurer une diffusion plus large.
mercredi 7 février 2018 | Afrique > Guinée
En 2017, 180 CBE ont été diffusés pour les familles de la commune de Matéri et 36 CBE pour les groupements de femmes qui utilisent la cuisson dans leurs activités de transformation agro-alimentaires. Grâce aux nouvelles subventions acquises (Conseil Régional Pays de la Loire, du Conseil départemental et, tout récemment, de la Fondation Brageac), les objectifs de diffusion sont en hausse pour 2018. Au total, 1000 CBE standards et 120 CBE grand modèle sont prévus.
Un schéma de diffusion a été identifié lors de la mission d’octobre dernier en partenariat avec l’association locale Ecobénin, pour créer un réseau de fabrication et de distribution dans lequel les groupements de femmes et les monitrices de sensibilisation auront un rôle essentiel.
Pour 2018, un chargé de projet local, Adrien Heviofo, a été recruté afin d’approfondir le diagnostic auprès des groupements de femmes pour qu’elles utilisent les cuiseurs dans les meilleures conditions. Les ménages disposeront d’un nouveau modèle de CBE mixte, à moindre coût, pouvant servir à brûler du bois et du charbon de bois.
L’équipe de BISS a aussi pu rencontrer une petite entreprise de séchage solaire basée à Natitingou qui expérimente le séchage de mangues et de légumes avec un modèle coquillage en tôle, du même acabit que celui diffusé dans le cadre du projet marocain. Une étude préalable de marché va être menée pour éventuellement démarrer un nouveau partenariat.
Ces nouvelles activités devront améliorer les conditions de vie de plus de 8000 personnes dans la région, tout en réduisant l’impact de l’utilisation du bois-énergie sur le couvert forestier et les émissions de CO2.
mercredi 7 février 2018 | Afrique > Bénin | 4 documents
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23 948 équipements écologiques diffusés bénéficient à plus de 120 000 personnes.
16 697 équipements écologiques bénéficient à près de 100 000 personnes.
5 238 outils de cuisson écologiques diffusés auprès des familles françaises depuis 2002
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