Nous avions un délai de 60 jours pour collecter 2500 €, afin de financer les matériaux sur place qui permettront d’équiper 40 familles. Nous y sommes parvenus grâce à la mobilisation de tous et à l’engouement qu’a suscité cette collecte de fonds. Nous tenons à adresser un sincère remerciement à tous nos donateurs mais également à tous ceux qui ont activé leur réseau pour rendre ce projet possible.

Si de notre côté, nous nous sommes efforcés de relayer au maximum l’information, c’est surtout vous qui avez permis que l’on atteigne cet objectif en faisant connaître le projet à vos proches, à vos collègues, et à vos contacts dans les réseaux sociaux. Cela a permis de sensibiliser de nouvelles personnes aux projets de cuisson solaire puisque près de ¾ des donateurs n’était pas adhérents de BISS.

Grâce à cette collecte, ce sont donc 40 familles supplémentaires de la région de Puno qui seront équipées d’un cuiseur solaire et formées à son utilisation.

Bien entendu, nous tiendrons informés régulièrement nos donateurs de l’évolution de ce projet.

Encore une fois, un grand merci à ceux qui ont contribué à la réussite de cette opération, en participant financièrement ou en partageant l’information.

En savoir plus sur ce mode de financement

Un accord entre notre partenaire local et l’organisme péruvien des prestations sociales (ESSALUD) a permis d’intervenir auprès de centres de personnes âgées sur la région de Puno (Centros de Adulto Mayor). Ces centres fournissent des prestations à destination de personnes retraitées aux faibles pensions, telles que des ateliers d’informatique, d’artisanat, de cuisine, de gymnastique, de mémoire,… Des ateliers de construction de cuiseurs solaires viennent donc compléter les activités proposées.

Au total, 4 stages ont été organisés dans ces centres pour un total de 80 cuiseurs solaires construits Ces bénéficiaires vivent aux alentours du lac Titicaca (Puno, Juli, Ilave et Vilque), à près de 4 000 mètres. A cette altitude, le rayonnement solaire est fort, la végétation est rare, et les bouses séchées sont le principal combustible utilisé pour la cuisson des aliments. Le cuiseur solaire améliore les conditions de vie de ces familles en termes de santé (plus de fumée de cuisson), de temps (réduction de la collecte d’excréments d’animaux), et d’économies financières.

Démonstration de cuisson solaire auprès des futurs bénéficiaires

Réunion d’information et inscription aux ateliers

Atelier de construction de cuiseurs solaires à Vilque

Atelier de construction de cuiseurs solaires à Puno

Pour notre partenaire local, le fait de travailler avec cette institution publique, c’est aussi une reconnaissance supplémentaire pour le projet de cuiseurs solaires sur la région de Puno. Notons que la construction de ce partenariat a été possible grâce à la récente autonomie juridique acquise par l’association AETIP.

Sur la même région de Puno, une collecte de dons est actuellement en cours pour équiper 40 familles supplémentaires. Pour y participer, rendez-vous ici.

Vous avez peut-être remarqué un article sur la page Facebook de BISS, parlant d’une collecte destinée à financer des cuiseurs à 40 familles de la région de Puno, au Pérou. Cela vous a peut-être surpris, et pourtant, ces nouveaux modes de collecte sont de vrais moyens alternatifs pour financer nos programmes et nous faire connaître ! Nos explications…

Le crowdfunding ? Kézako ?

Il s’agit de financement communautaire ou financement collectif par l’intermédiaire des internautes. Plusieurs plateformes en ligne existent, nous avons choisi celle d’Octopousse, qui privilégie l’engagement solidaire et artistique !

Pourquoi ?

BISS, comme toute association, a besoin de financement pour exercer ses activités dans les Andes tout comme en Afrique ou en France. Afin de trouver des alternatives aux modes de financement et de communication traditionnels, nous avons décidé d’essayer de nouvelles solutions. Et puis cette collecte, c’est surtout un bon moyen de nous faire connaître ! En créant une collecte en ligne, nous ne souhaitons pas nous adresser uniquement à vous, qui connaissez déjà nos actions et les soutenez. Nous cherchons à convaincre d’autres personnes ayant les mêmes valeurs que nous, de nous rejoindre dans cette belle aventure !

Une collecte pour quel projet ?

Pour ce premier essai, nous souhaitons pouvoir financer la diffusion de cuiseurs solaires à 40 familles péruviennes, de la région de Puno. Le budget nécessaire à la réalisation de ce projet s’élève à 2 500 €. A l’heure actuelle, nous en sommes à 530 €, soit un peu plus de 20% de la somme nécessaire, ce qui représente 8 cuiseurs solaires. Comme toute collecte, celle-ci a :
Une fin : le 16 juillet prochain.
Des règles : tous les dons ou participations ne seront prélevés que si les 2500 € sont atteints.
Et est sécurisée : le système de financement en ligne est fiable, peu importe le montant, parole du Crédit Agricole ! Pour y jeter un coup d’œil, c’est par là.

Comment nous aider ?

Les différents moyens à la portée de tous… Réseaux sociaux, e-mails, discussions : parlez-en ! Vos proches, amis, voisins ou collègues seront peut-être nos nouveaux adhérents ! Financement : toute participation est appréciable, soutenez-nous à partir de 1€ et choisissez une contrepartie en échange ! Et si vous ne l’êtes pas déjà : adhérez ou devenez bénévole !

Le mot de la fin

Merci à chaque personne ayant contribué à la collecte et ayant partagé l’information à ses contacts ! Grâce à vous, les activités de BISS sont un peu plus (re)connues chaque jour !

Découvrez ci-dessous quelques photos de familles de la région de Puno, équipées de cuiseurs solaires par BISS les années passées !

Les projets de BISS dans les Andes, c’est bien entendu la diffusion de cuiseurs solaires pour permettre l’autonomie énergétique des populations, mais c’est bien plus que cela. En effet, l’action menée a aussi pour objectif d’autonomiser les partenaires andins qui mettent en place ces programmes de diffusion de cuiseurs solaires.

Après une première phase d’autonomie organisationnelle (désormais acquise), l’accompagnement de BISS a porté sur le processus d’autonomie juridique de ses partenaires. En 2009, ce processus a abouti à la création d’une association bolivienne, puis en 2012, à la création d’une nouvelle association à Arequipa, au Pérou.

Début 2013, la dernière équipe à ne pas disposer de sa propre entité était celle de Puno (Pérou). C’est désormais chose faite puisque depuis le 20 mars 2013, cette équipe est officiellement céée en tant qu’association péruvienne, AETIP (Asociacion Ecologica Titicaca Inti Peru).

Place désormais à l’autonomie financière (déjà en route pour certains partenaires), grâce à l’accompagnement de BISS dans la recherche de financements locaux. La reconnaissance juridique de l’ensemble de nos partenaires est excellente nouvelle puisqu’ils ont désormais tous la possibilité de déposer des dossiers de demande de subvention en leur nom propre.

Un nouvel "Inti" ("soleil" en quechua) vient donc compléter les autres partenaires andins de BISS déjà constitués en tant que structures autonomes :

• Inti Illimani en Bolivie
• Inti Arequipa au Pérou
• Association AETIP à Puno, au Pérou
• Intillapu au Chili

Bilan des stages de construction

Du 1er janvier au 31 décembre 2011, l’équipe de Puno a réalisé 20 stages qui ont permis de fabriquer 503 cuiseurs solaires. Sur ces 20 stages, 15 ont été réalisés en zone rurale, à une moyenne de 62 km de distance. 52% des participants aux stages sont des femmes et le revenu mensuel moyen des familles est de 117 dollars US (87 euros). Cela représente la plus grande diffusion de cuiseurs diffusés sur une année par cette équipe (+45% par rapport à 2010, soit 156 cuiseurs supplémentaires).

L’essentiel des stages a eu lieu sur les districts de Platería et de Pilcuyo, dans des zones rurales où les bouses séchées sont les combustibles très majoritairement utilisés pour la cuisson des aliments. Il faut noter également l’excellent taux de participation des bénéficiaires aux réunions de suivi, proche des 100%.

Point d’étape sur l’autonomisation

L’organisation des stages et des réunions de suivi, ainsi que toutes les tâches liées à la labellisation carbone ont été parfaitement réalisées au cours de cette année, avec une organisation interne excellente, ce qui constitue en soi une étape très importante dans le processus d’autonomisation de l’équipe.

La réflexion autour de dépôts de statuts est amorcée puisque l’équipe a commencé à étudier les statuts rédigés par l’équipe péruvienne de Bolivia Inti-Sud Soleil à Arequipa.

Au Pérou, l’équipe de Puno a réalisé 16 stages en 2009, qui ont permis de fabriquer 354 cuiseurs solaires. 7 stages ont été planifiés en zone rurale, à une moyenne de 100 km de distance de l’atelier. Les participants aux stages sont des hommes à 31% et des femmes à 69%, qui gagnent en moyenne 114€ par mois.

L’année 2009 a été marquée au Pérou par de nombreuses perturbations climatiques (fortes pluies), et l’organisation des stages s’en est trouvée modifiée, certains stages devant s’annuler à la dernière minute, faute de pouvoir y accéder.

Au Pérou, l’équipe de Puno a réalisé 20 stages entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008, dont 16 en zone rurale, à une moyenne de 140 km de distance, pour un total de 400 cuiseurs solaires. Les participants aux stages sont à 53% des hommes et à 47% des femmes. Le revenu moyen est de 117 US$ par mois. A la fin de l’année, l’équipe a pour la première fois proposé de réaliser des stages avec deux équipes opérationnelles de trois personnes. Ces équipes étaient composées d’un seul technicien instructeur, d’une formatrice cuisinière et d’une personne polyvalente (trois personnes au lieu de six en temps normal), intervenant dans la partie technique et dans la partie de préparation des cours théoriques. Cette nouvelle formule démontre une réelle capacité d’organisation. Au cours de ces stages, un volontaire d’Action Carbone a intégré l’équipe pour réaliser les « kitchen tests » et « kitchen surveys » indispensables à l’obtention du label « Goldstandard ». C’est la coordinatrice financière qui a été formée par le volontaire pour pouvoir ensuite répliquer seule ce type d’enquête tous les deux ans comme le stipule la méthodologie.