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Développement d’activités énergétiquement innovantes par la création d’un réseau de production et de commercialisation de produits transformés par le séchage solaire.
Création d’une Activité Génératrice de Revenu (AGR) par le séchage solaire afin de valoriser les produits locaux et réduire les pertes de produits maraîchers dans le Département de l’Atacora.
Renforcement des compétences et de l’indépendance financière des groupements de femmes transformatrices de produits agroalimentaires et d’une entreprise locale.
Bénéficiaires : 50 femmes de 2 groupements, 1 artisan, 1 entreprise
Partenaire local : Association Rejeve Bénin, Kocali Food
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La mission qui s’est déroulée du 29 novembre au 15 décembre 2019 avait pour but de renforcer le diagnostic préalable effectué par notre partenaire local REJEVE, de suivre la construction du séchoir solaire hybride, de rencontrer les groupements qui seront bénéficiaires du projet et de rencontrer des acteurs publics susceptibles de nous accompagner dans la mise en œuvre et d’ancrer le projet au niveau local.
Lors du diagnostic réalisé par REJEVE-Bénin, quatre groupements ont été pré-sélectionnés pour accueillir une unité de séchage. L’un des objectifs de la mission été de rencontrer les groupements pour déterminer les deux groupements concernés par le projet. Les deux groupements correspondants au attentes du projet sont le groupement « Invente-toi, toi-même » à Natitingou et le groupement « Tibé » à Kouba.
Il a été décidé d’équiper premièrement Kocali Food, l’entreprise locale de vente des produits agroalimentaires séchés du premier séchoir. Le groupement de femmes de Natitingou « Invente-toi toi-même » se déplacera à l’entreprise locale qui sera aménager pour effectuer les activités de séchage. Le contrôle de la production, le retour d’informations seront facilités et les rendements optimaux.
Il est prévu d’équiper dans un second temps le groupement rural de Kouba « Tibé » du deuxième séchoir car celui-ci possède des locaux qui peuvent être aménagés et une aire de séchage.
En ce début d’année 2020, le premier séchoir constitué de deux modules est quasiment terminé et pourra être opérationnel pour les premiers tests de séchage sur les mangues précoces mi-février.
Des bureaux décentralisés de l’État sont présents à Natitingou et peuvent contribuer à la mise en œuvre du projet. Nous avons rencontré l’Agence Territoriale du Développement Agricole (ATDA) qui met en place la politique nationale en termes d’agriculture au niveau territorial. Le Plan national souhaite faire de la mangue le produit porteur numéro 1 du développement agricole.
Lors de cette réunion, des avis sur le projet ont été échangés et des propositions d’accompagnement et de formations pour les activités génératrices de revenus ont été formulées.
Nous reviendrons bientôt avec des nouvelles des aménagements et des résultats des premiers tests de séchage.
jeudi 6 février 2020 | Afrique > Bénin | 4 documents
Le but de la mission, qui s’est déroulée du 29 novembre au 15 décembre, était d’évaluer les activités pour constater les effets du projet ; d’une part, l’association voulait obtenir les données relatives à l’utilisation des CBE par les ménages, et d’autre part, il s’agissait de s’intéresser à l’évolution des groupements de femmes qui utilisent les CBE « collectivité » pour développer une activité économique.
Les résultats en 2019 :
Au niveau des bénéficiaires du projet, plus de 3 170 personnes au total sont directement concernées par les réalisations de 2019.
Les CBE « standard » sont globalement bien intégrés dans les habitudes des ménages et répondent aux besoins. L’objectif est de développer la filière des CBE « collectivité » pour renforcer les activités génératrices de revenus des femmes notamment grâce à la collaboration avec les Association Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC).
jeudi 6 février 2020 | Afrique > Bénin | 4 documents
Cette mission a une double vocation :
D’une part, dans le cadre du nouveau projet « Le séchage solaire, facteur de développement économique dans le département de l’Atacora au Bénin » le diagnostic déjà réalisé par nos partenaires locaux sera renforcé.
De plus, c’est l’occasion pour BISS d’être au plus près des bénéficiaires en rencontrant les femmes des groupements qui participeront aux activités du projet.
Ce projet est marqué par la nouveauté : nouvelles activités au travers du séchage solaire, nouveau séchoirs, nouveaux partenaires. Cette mission permettra d’ancrer des relations pérennes pour la mise en place des activités.
D’autre part, la mission permettra de suivre les activités liées à notre projet de diffusion de foyers améliorés auprès des ménages et des groupements de femmes.
Grâce à des rencontres et des enquêtes auprès des bénéficiaires, BISS pourra faire un état des lieux de l’utilisation des cuiseurs à bois économes (CBE), recenser les nouvelles demandes, améliorer le CBE existant et apprécier les résultats de ses activités.
Ce retour de la part des bénéficiaires est un élément primordial de BISS pour juger de la pertinence et de la pérennité des actions qu’elle mène.
mercredi 13 novembre 2019 | Afrique > Bénin | 3 documents
Le projet a démarré le 1 octobre 2019 par la réalisation d’un diagnostic initial sur place. Cette étape est cruciale, elle permettra d’identifier les besoins exprimés par les bénéficiaires et d’envisager les principales activités du projet.
Dans le Département de l’Atacora, au nord du Bénin, les productions agricoles sont abondantes mais souvent perdues ou non valorisées du fait du manque d’outils et de formations pour assurer la transformation. L’enclavement des villages et les difficultés d’acheminement des produits vers les marchés sont des freins conséquents à la valorisation monétaire des denrées.
Afin de valoriser les productions agricoles, les femmes se réunissent sous forme de groupements et mettent en place des systèmes d’épargne collectifs pour développer des activités économiques (étuvage de riz, production de beurre de karité, de farine de manioc, etc.).
Mais, le manque de moyens techniques et organisationnels freine le développement de leurs activités. C’est pourquoi, une micro-entreprise sociale et inclusive Kocali food, s’adjoint au projet afin de faciliter la diffusion et la commercialisation des produits séchés au niveau régional et national.
Rejeve
mercredi 16 octobre 2019 | Afrique > Bénin | 3 documents
Cette édition se déroulera le 1er octobre 2019. Au travers de cet événement, BISS ainsi que d’autres associations environnementales, auront l’opportunité de pitcher leur projet devant des mécènes intéressés par les thématiques.
BISS a décidé de présenter, dans la thématique Climat et Énergie, son nouveau projet « le séchage solaire, facteur de développement économique au Bénin ».
Le projet vise à soutenir deux groupements de femmes et une entreprise de vente de produits transformés, dans la mise en place d’activités de séchage solaire. Dans le Département de l’Atacora (Nord Bénin), les productions agricoles sont abondantes mais souvent perdues ou non valorisées du fait du manque d’outil et de formation pour assurer la transformation.
Le projet souhaite atteindre 2 objectifs :
• la création d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) autour du séchage solaire afin de valoriser les produits locaux
• le renforcement des compétences et de l’indépendance financière des femmes transformatrices de produits agro-alimentaires.
Votez (et faites voter) pour notre projet au Bénin !
Les lauréats du prix recevront un financement immédiat entre 10K€ à 50k€.
En 2018, 400 000 euros ont été distribués à 27 projets. 40 projets avaient été présentés au total.
C’est l’occasion d’augmenter l’impact du projet sur le terrain en consolidant les activités et de renforcer la visibilité médiatique du nouveau projet de BISS au Bénin.
vendredi 13 septembre 2019 | Afrique > Bénin
La formation, qui s’est déroulée sur 3 jours fin Novembre, a eu lieu à Natitingou dans les locaux de l’artisan principal avec qui BISS travaille depuis de nombreuses années. Adrien Heviofo, le chargé de projet, en a assuré l’organisation.
Après une présentation générale de BISS et du modèle de CBE conçu, la phase pratique en atelier a débuté. Les 2 artisans apprenants, l’un venant de Matéri et l’autre de Tanguiéta, avaient chacun une expérience en fabrication de foyers améliorés. Ils ont pu rapidement s’approprier les techniques de fabrication et on réalisé 2 CBE chacun.
A l’issu de la formation, les 2 hommes se sont montrés très satisfaits et se sont engagés à s’exercer dans leur propre atelier. BISS leur confira une petite production de CBE à réaliser dès le début d’année prochaine, sous la supervision du chargé de projet et de l’artisan principal qui pourront s’assurer de la qualité du travail effectué.
mercredi 19 décembre 2018 | Afrique > Bénin | 6 documents
Dans la région de Natitingou (chef-lieu du Département de l’Atacora), les pertes de produits agricoles et maraîchers tels que la mangue, la pomme de cajou et le raisin d’Afrique sont très importantes. Les productions sont abondantes mais sont souvent perdues ou non valorisées du fait d’un manque d’outils et de formations pour assurer la transformation. Ces pertes post-récolte constituent un problème majeur pour les petits producteurs qui peuvent être contraints de céder leur production très périssable à des prix dérisoires.
Les femmes, en charge des tâches du foyers et des travaux des champs, se réunissent sous forme de groupements pour développer quelques activités économiques (étuvage de riz, production de beurre de karité, fabrication de fromage de soja). Elles manquent cependant de moyens financiers, matériels et logistiques.
Kocali Food, entreprise sociale située à Natitingou, se mobilise pour la promotion des produits agroalimentaires locaux, la réduction de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté. Elle développe activement son volet de transformation et produit notamment des jus de fruits (mangue, baobab, tamarin) commercialisés sous la marque « Yérika ». L’entreprise souhaite développer une nouvelle gamme de produits, les fruits séchés, en créant une chaîne de valeur : les groupements féminins, situés en zone rurale tout près des lieux de récoltes, seraient responsables de la production de fruits séchés et l’entreprise Kocali Food, proche des consommateurs, assurerait le conditionnement et la commercialisation.
BISS travaille déjà sur l’utilisation de l’énergie solaire pour la valorisation des produits agroalimentaires au Maroc et en Bolivie. Fort de ses expériences, l’association envisage de répliquer ses actions visant le développement d’activités génératrices de revenus autour du séchage solaire, tout en s’appuyant sur une dynamique d’acteurs locaux installés.
La rencontre entre Kocali Food et BISS a permis de faire converger des préoccupations communes et la formalisation d’un projet collaboratif est en cours de réflexion.
mardi 9 octobre 2018 | Afrique > Bénin | 4 documents
En 2017, 180 CBE ont été diffusés pour les familles de la commune de Matéri et 36 CBE pour les groupements de femmes qui utilisent la cuisson dans leurs activités de transformation agro-alimentaires. Grâce aux nouvelles subventions acquises (Conseil Régional Pays de la Loire, du Conseil départemental et, tout récemment, de la Fondation Brageac), les objectifs de diffusion sont en hausse pour 2018. Au total, 1000 CBE standards et 120 CBE grand modèle sont prévus.
Un schéma de diffusion a été identifié lors de la mission d’octobre dernier en partenariat avec l’association locale Ecobénin, pour créer un réseau de fabrication et de distribution dans lequel les groupements de femmes et les monitrices de sensibilisation auront un rôle essentiel.
Pour 2018, un chargé de projet local, Adrien Heviofo, a été recruté afin d’approfondir le diagnostic auprès des groupements de femmes pour qu’elles utilisent les cuiseurs dans les meilleures conditions. Les ménages disposeront d’un nouveau modèle de CBE mixte, à moindre coût, pouvant servir à brûler du bois et du charbon de bois.
L’équipe de BISS a aussi pu rencontrer une petite entreprise de séchage solaire basée à Natitingou qui expérimente le séchage de mangues et de légumes avec un modèle coquillage en tôle, du même acabit que celui diffusé dans le cadre du projet marocain. Une étude préalable de marché va être menée pour éventuellement démarrer un nouveau partenariat.
Ces nouvelles activités devront améliorer les conditions de vie de plus de 8000 personnes dans la région, tout en réduisant l’impact de l’utilisation du bois-énergie sur le couvert forestier et les émissions de CO2.
mercredi 7 février 2018 | Afrique > Bénin | 4 documents
La ressource en bois reste encore « visiblement » présente dans l’Atakora,cependant de façon prégnante la pression anthropique fait reculer le couvert forestier, 66 % de moins en 35 ans au Bénin. “Il y a quelques années encore, cette zone à l’entrée de Tanguiéta était recouverte d’une forêt étendue et dense ”, aujourd’hui c’est un champ clairsemé d’arbustes.
L’utilisation du bois de feu et du charbon de bois pour la cuisson sont les principaux facteurs de dégradation des écosystèmes forestiers. D’autres causes viennent impacter la déforestation : l’usage du bois pour la construction, l’agriculture extensive et itinérante...
Les autorités compétentes font des tentatives timides pour réguler les marchés de bois et de charbon de bois, pour gérer durablement les massifs forestiers mais elles ne disposent pas de moyens pour affronter l’ampleur du problème.
Le charbon de bois, plutôt destiné aux zones urbaines est peu utilisé en milieu rural, car il est trop coûteux. En ville, il est plus difficile de s’approvisionner en bois, les espaces pour la cuisson sont plus réduits et le charbon de bois plus pratique. La production du charbon de bois représente une source additionnelle de revenus pour les ménages ruraux, mais les processus traditionnels utilisés pour la fabrication restent peu efficaces, il faut plus de six kilos de bois pour faire un kilo de charbon.
Au village, à l’entrée des cours d’habitations, on est immédiatement frappé par le nombre de foyers qui sont présents, une petite case fait aussi souvent office de cuisine. Utilisée lors de la saison des pluies, on y stocke le bois, on y fait sécher du maïs ou du tabac, il est à peine soutenable d’y rester quelques minutes tant la fumée attaque les yeux. Les habitants des zones rurales, ont une importante activité de transformation des denrées qu’ils produisent, et les cellules familiales sont particulièrement nombreuses.
On s’active à faire bouillir de l’eau, fumer de la viande, préparer la pâte, la sauce et la viande qui l’accompagnera, faire cuire le karité, ou torréfier le manioc... sur des foyers trois pierres alignés.
Pour cela, ici, les femmes réalisent la corvée du bois de 7h à 10h, plusieurs fois par semaine.
Ailleurs, au Bénin, près de 80 % de la population dépend de la biomasse pour cuisiner. La demande en biomasse énergie est en constante augmentation, combien de temps encore le milieu naturel pourra t-il faire face ?
mardi 5 décembre 2017 | Afrique > Bénin | 7 documents
Pour découvrir le bilan 2016 en entier, cliquez ici .
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23 948 équipements écologiques diffusés bénéficient à plus de 120 000 personnes.
16 697 équipements écologiques bénéficient à près de 100 000 personnes.
5 238 outils de cuisson écologiques diffusés auprès des familles françaises depuis 2002
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